Le retour des spécialistes

Il y a quelques années, je m'étais amusé de la diabolique efficacité chinoise. Cette année, je récidive... avec une image !

Nouvel appartement, nouveaux problèmes. En 10 ans, les constructions ont évolué. Maintenant la climatisation est intégrée dans ce bel appartement flambant neuf d'une belle résidence d'immeubles bas[1]. Je reconnais que l'absence de ces gros moteurs et gros tuyaux ne me manque pas. Je rêverais d'une télécommande centralisée plutôt que 6 pilotages indépendants encastrés dans les murs, mais ne chipotons pas. Bref, intégré, c'est joli. Mais quand c'est en panne... hum, pas évident. Ne bougez pas, je vous raconte : Comme d'habitude, tout commence plutôt bien. Appel au service dépannage de la résidence. Dans les 30 minutes, une flopée d'hommes en salopette débarque. Ils enlèvent leurs chaussures avant d'entrer. J'apprécie le geste bien que le parquet n'y gagne rien vu l'état des pieds. Bizarrement efficaces, ils se répartissent les différents points stratégiques et puis au bout de quelques minutes tout le monde disparait sauf un.

le retour des spécialistes

Il a trouvé le problème. Un appareil a été monté à l'envers, envoyant l'air chaud dans les conduits d'air froid. Ou l'inverse. Bon, bref, cela fout un sacré merdier dans toute l'installation. Bon, bah, c'est pas grave. Il suffit de retourner le bouzin. Ha, retourner, vous dites ? Moins simple qu'il n'y parait. C'est encastré, je vous dis ! Et la trappe d'observation est bien plus petite que la machine. Oui, c'est à croire que l'immeuble a été construit autour de la climatisation.

Bon, la fin de l'histoire est moins marrante. L'appareil a été mis hors circuit, je sens que je vais avoir chaud dans les jours qui viennent.

[1] 4 étages : 1, 2, 3, et... 3A. Le promoteur est cantonnais. Il estimait plus rentable d'avoir quatre étages. Mais habiter l'étage-dont-on-ne-dit-pas-le-nom n'est pas très vendeur.